Transat Café L’Or, c’est parti !
- RP
- 25 oct.
- 2 min de lecture
Ce dimanche 26 octobre, à 14h30, Justine Mettraux et Xavier Macaire prendront le départ de la Transat Café L’Or, objectif annoncé de cette saison 2025. Cette course sera la dernière de cet IMOCA sous les couleurs de TeamWork Team Snef, alors si l’émotion est au rendez-vous, c’est bien la concentration qui régnait ce matin sur les pontons du Havre. En effet, les conditions attendues en Baie de Seine promettent un départ sauvage, dans une vingtaine de nœuds de Nord Ouest. Et s'il promet d’être engagé, la première nuit réservera aussi son lot de surprises avec des rafales à 40 nœuds soulevant des vagues de trois mètres. Réactions avant départ.

Justine Mettraux :
« Ça va, j’ai plutôt bien dormi, j’ai hâte d’y être et d’avoir passé la première nuit car on a vu que la nuit dernière avait fait des dégâts dans la flotte des Ocean Fifty. À partir de ce soir on aura du près dans une trentaine de nœuds et des rafales à 40, des conditions assez engagées pour sortir de la Manche, avec une mer très courte. Ça va être dur pour les marins et les bateaux. Il va falloir faire attention et j’espère qu’on sortira de là sans encombres. Pour la suite, je n’ai pas encore trop regardé, une fois à la pointe Bretagne on y verra un peu plus clair. J’ai vraiment à cœur de bien terminer avec ce bateau, donc j’espère que tout se passera bien dans les prochains jours pour faire ensuite une belle course direction la Martinique. »
Xavier Macaire :
« C’est le grand jour, le grand départ direction la transat ! J’ai bien dormi, forcément la fin de nuit a été un peu agitée, je trouvais un peu moins le sommeil. Pour les conditions musclées qui nous attendent, on a bien étudié la météo, je sens qu’on est prêts et qu’on a fait tout ce qui était en notre pouvoir pour bien attaquer ce début de course. C’est sûr que les conditions ne vont pas être faciles, mais sur les fichiers de ce matin ça à l’air mieux, c’est toujours bien quand ça se passe dans ce sens là. C’est loin d’être la balade, mais ça à l’air d’être un tout petit peu moins la guerre !
Ce qui nous attend à partir de la fin de journée c’est des vents de 35 nœuds en moyenne, une mer de trois mètres, très courte. La sortie de Manche au près nous obligera à tirer des bords, on risque d’aller jusqu’en Angleterre pour s’abriter un peu de cette mer justement avant de redescendre vers la pointe Bretagne. Ensuite on trouvera une dorsale anticyclonique dans le Golfe de Gascogne avant d’enchaîner vers les Canaries en trouvant sur notre route une petite dépression le long du Portugal. Une fois aux Canaries, le jeu sera d’attraper les alizés au mieux pour rallier la Martinique ! »



